Un postier français qui n'a jamais connu son père, un militaire américain, finit par retrouver un frère américain grâce à un test ADN

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Un postier français qui n'a jamais connu son père, un militaire américain, finit par retrouver un frère américain grâce à un test ADN

Après des décennies de recherches, André Gantois avait perdu espoir.

Un ancien employé des postes français a pensé qu’il se rendrait vraisemblablement sur sa tombe sans jamais savoir qui était son père, incapable d’identifier le militaire américain qui s’était frayé un chemin à travers la France après le débarquement du jour J, s’est tiré une balle dans la tête ramené à la santé dans un hôpital militaire par la mère de Gantois.

Dans ses 70 ans, Gantois n'avait toujours aucun indice à suivre, aucun nom avec lequel travailler, aucune trace papier à suivre.

En conséquence, il n'avait pas non plus de paix.

Sur cette photo prise le 8 mai 2019, André Gantois montre son t-shirt à Ludres, dans l'est de la France. Un ancien employé des postes français a pensé qu’il se rendrait vraisemblablement sur sa tombe sans jamais savoir qui était son père, incapable d’identifier le militaire américain qui s’était frayé un chemin à travers la France après le débarquement du jour J, s’est tiré une balle dans la tête ramené à la santé dans un hôpital militaire par la mère de Gantois.
(AP)

Les visites dans les bureaux américains en France n’ont suscité que de la frustration. Gantois se souvient qu’un responsable de l’ambassade lui avait dit: «Beaucoup de gens cherchent leur père, parce qu’ils veulent de l’argent, ils veulent être indemnisés par le gouvernement américain. Mais vous devez avoir des preuves. Je n’avais aucune preuve.

D'autres avenues se sont également avérées être des impasses.

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Jusqu'en juin dernier.

Poussé par sa belle-fille, Gantois a passé un test ADN.

Sur cette photo prise le 8 mai 2019, André Gantois, son épouse Rosine, au centre, et sa fille Isabelle parlent à son demi-frère Allen Henderson, des États-Unis, lors d'une vidéoconférence à Ludres, dans l'est de la France.

Sur cette photo prise le 8 mai 2019, André Gantois, son épouse Rosine, au centre, et sa fille Isabelle parlent à son demi-frère Allen Henderson, des États-Unis, lors d'une vidéoconférence à Ludres, dans l'est de la France.
(AP)

Quelques semaines plus tard, au milieu de la nuit, elle l’appela avec les résultats de l’effondrement.

"Vous avez un frère américain, une sœur, toute une famille", se souvient Gantois, lui racontant. "Je ne savais pas quoi dire."

L’essai a permis de révéler que son père était Wilburn ‘Bill’ Henderson. D'Essex, dans le Missouri, le fantassin a atterri sur la plage d'Omaha apparemment juste après le jour J, combattant en Normandie, ayant été blessé à la tête dans les derniers mois de la guerre et ayant rencontré Irene Gantois dans un hôpital en Allemagne occupée.

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Après la capitulation de l'Allemagne en mai 1945, lorsque le soldat lui a rendu visite chez elle, dans l'est de la France, elle ne lui a apparemment pas dit qu'elle portait son enfant. Il est rentré aux États-Unis, a fondé une famille et n'a jamais parlé d'elle à ses enfants avant sa mort en 1997.

La main d'André Gantois repose sur les photos de ses parents, Wilburn Henderson, à gauche, et de sa mère, Irene Gantois, et à droite, un portrait en deux parties représentant André Gantois, à gauche, et son frère, Allen Henderson, de jeunes hommes.

La main d'André Gantois repose sur les photos de ses parents, Wilburn Henderson, à gauche, et de sa mère, Irene Gantois, et à droite, un portrait en deux parties représentant André Gantois, à gauche, et son frère, Allen Henderson, de jeunes hommes.
(AP)

La piste se serait terminée là pour André Gantois si son demi-frère américain n'avait pas été soumis à un test ADN. Par chance, ils ont tous deux choisi la même société de tests, ce qui lui a permis de les mettre ensemble. Les deux hommes et la demi-soeur de Gantois, Judy, se sont rencontrés pour la première fois en septembre dernier en France.

Allen Henderson a fait le test sur un coup de tête, car la société avait une offre spéciale sur ses prix et, dit-il, parce que «j'ai pensé, eh bien, ce serait intéressant».

Gantois et Henderson reconnaissent à quel point ils ont de la chance non seulement de se rencontrer mais aussi que leur père a survécu à la Normandie et à ses séquelles.

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«Quand j'étais petit, il me racontait toujours des histoires sur mon séjour en France et il parlait un peu français et parlait un peu de la façon dont on se croirait dans un trou de renard et des fusils, des balles survolant ta tête et des gars mourant tous Henderson, âgé de 65 ans, vit à Greenville, en Caroline du Sud. "Incroyable qu'il ait survécu."

Henderson dit qu'il a tout de suite su lorsqu'il a vu Gantois qu'ils étaient frères parce que la ressemblance est si frappante.

«Vous savez, André ressemble plus à mon père qu'à moi», dit Henderson. "Vos manières, votre sourire, votre visage, j'ai presque l'impression de parler à mon père."

Associated Press a contribué à ce rapport.

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