La France entame le processus d'allocation des fréquences 5G: le régulateur

L’organisme français de réglementation des télécommunications a officiellement lancé lundi le processus d’attribution de fréquences aux opérateurs pour les réseaux de téléphonie mobile 5G de prochaine génération.

Le régulateur Arcep a déclaré qu'il proposerait, dans le cadre d'un appel d'offres mixte, le premier lot de fréquences à un prix fixe, puis d'organiser une enchère pour le reste.

L'Arcep a lancé le processus par une consultation publique qui s'achèvera le 4 septembre. Les fréquences seront attribuées quelques semaines plus tard, ce qui permettra l'achèvement légal des travaux au début de 2020 et le premier déploiement commercial à la fin de cette année.

Le gouvernement n'a pas encore annoncé le prix des fréquences, mais le processus devrait générer plusieurs milliards d'euros de revenus pour l'État.

En juin, l'Allemagne a levé environ 6,5 milliards d'euros grâce à la vente de fréquences 5G à des entreprises de télécommunication au cours d'une enchère de trois mois, dépassant ainsi largement les attentes.

La France n'est "pas parmi les premières" à attribuer des fréquences 5G en Europe mais "n'est pas en retard", a déclaré à la presse le président de l'Arcep, Sébastien Soriano.

La minuscule principauté de Monaco est devenue ce mois-ci le premier pays d'Europe à inaugurer un réseau de téléphonie mobile 5G basé sur la technologie de la société chinoise Huawei, considéré par les États-Unis comme un risque majeur pour la sécurité.

© 2019 AFP