Le ministre français de l'Intérieur souscrit à la plainte "d'attaque" d'un hôpital
Des manifestants affrontent des policiers lors d'un rassemblement du 1er mai à Paris, le mercredi 1er mai 2019. De brèves échauffourées opposant policiers et manifestants ont éclaté à Paris alors que des milliers de personnes se rassemblent pour les rassemblements du 1er mai dans le cadre de mesures de sécurité strictes. La police a utilisé des gaz lacrymogènes pour contrôler la foule rassemblée près de la gare de Paris Montparnasse.
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PARIS
Le ministre français de l'Intérieur a renoncé aux allégations selon lesquelles des manifestants anti-gouvernementaux auraient "attaqué" un hôpital lors d'une manifestation chaotique du 1er mai qui a vu les manifestants escalader une clôture et pénétrer dans l'enceinte de l'établissement.
Sous la pression des événements litigieux, Christophe Castaner a reconnu que "je n'aurais pas dû utiliser le terme" pour décrire ce qui s'est passé mercredi à l'hôpital universitaire Pitie Salpetriere. Mais il a insisté sur le fait que l'intrusion était violente et restait sous enquête.
Les autorités ont arrêté puis libéré 32 personnes.
Le directeur du système hospitalier public parisien a déclaré que des dizaines de personnes avaient escaladé la clôture et tenté de prendre d'assaut une sortie d'urgence dans un service post-opératoire. Les activistes du mouvement du gilet jaune, entre autres, ont suggéré que les participants à la marche tentaient d'échapper aux gaz lacrymogènes de la police.