Enquête sur la viande de cheval en Irlande; fraude de viande en France

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La police irlandaise a fouillé sept sites la semaine dernière dans le cadre d'une enquête sur une fraude liée à la viande de cheval.

La Gardai (police irlandaise), des fonctionnaires du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Marine (DAFM) et de l'autorité irlandaise de la sécurité alimentaire (FSAI) ont effectué des recherches planifiées à Roscommon, Leitrim, Sligo, Westmeath et Kilkenny. Les sites consultés comprenaient des fermes, des maisons et un bâtiment commercial.

Des perquisitions ont eu lieu au cours d'une enquête sur des infractions de fraude liées à des pratiques frauduleuses relatives à la falsification de passeports d'identité et à la micropuce de chevaux présentés à l'abattoir dans ces zones.

La FSAI est l'agence qui a mis en lumière le scandale de la viande de cheval en janvier 2013 après avoir effectué des tests sur des produits de burger contenant de l'ADN de cheval. La question s'est ensuite répandue dans toute l'Europe.

En avril de cette année en France, l’ancien directeur de l’entreprise de viande Spanghero, Jacques Poujol, a été condamné à 24 mois de prison, dont 18 ont été suspendus. Patrice Monguillon, directeur de l'usine de Spanghero, a été condamné à un an de prison avec sursis. Johannès Fasen, un commerçant néerlandais, a été condamné à deux ans et Hendricus Windmeijer, qui travaillait pour Fasen, a été condamné à un an de prison avec sursis.

Système de contrôle irlandais
DAFM a une présence permanente d'un vétérinaire officiel et d'une équipe technique dans tous les abattoirs agréés, y compris les deux sites d'abattage de chevaux approuvés par DAFM. Tous les abattoirs dont la viande est destinée à la consommation humaine doivent satisfaire aux exigences fixées dans les réglementations européennes en matière de sécurité des aliments.

Lorsqu'un cheval équin est présenté à l'abattoir, le système irlandais est vérifié pour s'assurer qu'il est éligible pour la chaîne alimentaire. Si les informations figurant dans la base de données diffèrent du passeport, elles sont exclues de la chaîne et ne peuvent pas être abattues.

Tous les équidés présentés dans les abattoirs sont soumis à un examen ante mortem effectué par le DAFM afin de s'assurer de leur aptitude à être abattus. Ils sont également scannés pour rechercher une micropuce et les détails sont comparés aux données du passeport et enregistrés par DAFM. Des contrôles post mortem sont également effectués sur les équidés abattus.

Les agents du Bureau des avoirs criminels, du Bureau national de la drogue et du crime organisé de la Garda et du Bureau national de la cybercriminalité de la Garde soutiennent également l’enquête.

L'Irlande a été impliquée dans trois alertes RASFF cette année concernant la viande de cheval. Deux pour les enregistrements de traçabilité médiocres impliquant des passeports pour la viande de cheval réfrigérée et le troisième pour les dioxines dans la viande de cheval réfrigérée.

Une des alertes de traçabilité a conduit au rappel de la viande de cheval en conserve Lackmann Tuschonka Konskaya en mai. Le produit de 400 grammes venait d'Allemagne et avait une date de péremption du 8 juillet.

Fraude à la viande découverte en France
Entre-temps, les autorités françaises ont révélé un stratagème frauduleux qui aurait faussement déformer la qualité de la viande hachée congelée donnée à certaines associations pour aider les pauvres du pays.

Croix-Rouge française, Fédération française des banques alimentaires, Fédération française des banques alimentaires, et les restaurants du coeur et du secours populaire (Les Restaurants du Cœur et du Secours Populaire) a alerté les autorités. Les associations ont cessé la distribution de ces articles en février.

Après avoir été informés en mars, les enquêteurs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la lutte antifraude (DGCCRF) ont prélevé des dizaines d'échantillons de produits pour analyse et résultats entre la mi-mai et le mois de juin. en excès de graisse et de défauts de composition.

Une société française a fourni les produits, provenant d'un fabricant polonais. Une autre entreprise française aurait joué le rôle d'intermédiaire. L'analyse microbiologique a montré qu'il n'y avait pas de danger pour la santé des consommateurs.

L'aide alimentaire aux plus démunis reçoit de l'argent d'un fonds européen pour acheter de la nourriture pour les quatre associations.

Les chefs des deux entreprises françaises anonymes ont été interrogés par les autorités et les résultats de l'enquête seront communiqués aux procureurs dès son achèvement.

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