Un briquet aide la police française à identifier un homme indien assassiné

0

L’ADN et les empreintes digitales n’ont pas non plus révélé l’identité, selon une déclaration des enquêteurs de Lille qui ont mené l’enquête.

AFP

Mis à jour:4 juin 2019, 07h56 HIST

Un briquet aide la police française à identifier un homme indien assassiné
(Image for Representation / Reuters)
Lille: La police française a annoncé lundi avoir identifié le corps d'un ressortissant indien retrouvé dans un sac au bord d'une route du nord de la France, grâce à un briquet retrouvé dans la poche du mort.

La police a déclaré que cet indice s'était révélé suffisamment distinctif pour permettre la détention en Belgique d'un autre ressortissant indien soupçonné de meurtre.

En octobre dernier, un opérateur de machine était en train de vider une fosse à Bourbourg lorsqu'il a trouvé un sac contenant un corps décomposé, sans aucun document ni téléphone portable pour aider à déterminer le sexe, la nationalité ou les circonstances du décès.
 <! –

->
 
 L’ADN et les empreintes digitales n’ont pas non plus révélé l’identité, selon une déclaration des enquêteurs de Lille qui ont mené l’enquête.
Mais c’était un briquet portant la marque "Kroeg Cafe" qui a été retrouvé dans la poche du pantalon de la victime et qui a finalement conduit à une percée décisive, lorsque la police fédérale belge a vu une photo des preuves.

La police recherchait Darshan Singh, un ressortissant indien résidant en Belgique, âgé de 42 ans, depuis juin dernier.

Le café sur le briquet, bien que son nom commun soit «le pub» en Belgique et aux Pays-Bas, était situé près du domicile de la victime à Ravels, près de la frontière néerlandaise.

Les enquêteurs ont confirmé l'ADN de la victime à l'aide d'une brosse à dents.

La découverte des restes du disparu a relancé une enquête des autorités belges, qui ont interrogé fin mars un autre homme de nationalité indienne soupçonné d'avoir tué Singh.

Une source proche de l'affaire a refusé de donner plus de détails sur le motif du meurtre présumé. Les autorités françaises vont remettre le dossier à la Belgique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *