Préoccupations concernant la décision minière en Polynésie française
Un membre de l'Assemblée polynésienne indépendantiste indépendantiste a fait part de ses préoccupations concernant la décision de la semaine dernière de reconsidérer l'exploitation minière des fonds marins.
Le gouvernement a engagé une société française pour élaborer une stratégie minière après que des recherches antérieures aient révélé des gisements d'une gamme de minéraux, y compris du cobalt.
Richard Tuheiava a dit Radio1 que les préoccupations environnementales persistent.
Il a également déclaré qu'une plainte avait été déposée auprès des Nations Unies pour donner la souveraineté sur les ressources au peuple autochtone maohi.
Le chef de la commission des mines de l'assemblée, Charles Fong Loi, a déclaré qu'il lui avait été dit de ne pas faire de commentaire.
L'étude devrait détailler les possibilités d'exploration en droit polynésien.
En droit français, l'Etat peut revendiquer les ressources de la Polynésie française si elles sont déclarées d'une valeur stratégique.
Paris détient les droits sur les fonds marins et les plateaux continentaux du territoire, qui seraient également riches en terres rares.
Il y a quatre ans, la France a étendu le plateau continental au-delà de plusieurs de ses territoires d'outre-mer, dont la Nouvelle-Calédonie.