Orange voit des signes d'amélioration sur le marché français des télécoms | Nouvelles
Par Mathieu Rosemain et Gwénaëlle Barzic
PARIS (Reuters) – Orange
Orange, le plus grand groupe de télécommunications français, a déclaré avoir réussi à stabiliser les ventes dans le pays au cours de la période, grâce notamment à ses offres groupées pour les activités haut débit et mobile suite à des investissements élevés dans les réseaux.
Le marché français des télécoms peine à sortir de la spirale de fortes promotions depuis Iliad
"Nous constatons des signes d'amélioration sur le marché français", a déclaré le directeur financier, Ramon Fernandez, évoquant l'environnement concurrentiel.
Il y avait toujours de nombreuses activités promotionnelles, mais la course pour gagner des clients à tout prix, via des offres à vie sur des contrats de téléphonie mobile, ralentissait, a-t-il ajouté.
La stabilisation des revenus en France a permis à Orange d’afficher une croissance des ventes et des bénéfices légèrement supérieure aux attentes au deuxième trimestre.
Son chiffre d’affaires sur la période a augmenté de 0,5% par rapport à l’année précédente, à 10,39 milliards d’euros (11,57 milliards de dollars), dépassant ainsi les prévisions du consensus des analystes pour un recul de 0,4%.
Les bénéfices opérationnels essentiels ont augmenté de 0,9% à 3,38 milliards d’euros.
Les bonnes performances de la région Afrique et Moyen-Orient ont également soutenu les ventes, avec une croissance du chiffre d’affaires de 5,8%.
Avec un résultat opérationnel clé de 868 millions d'euros au premier semestre, en hausse de 10,5% par rapport à l'année précédente, la région Afrique et Moyen-Orient génère plus de bénéfices que l'Espagne, le deuxième marché d'Orange, où les fortes promotions ont commencé à peser sur les ventes .
Orange a confirmé ses prévisions pour l’année entière, notamment une croissance des bénéfices opérationnels centraux légèrement inférieure à celle de 2018, ainsi que des investissements plus faibles après avoir atteint un sommet sur les niveaux d’investissement de l’année dernière.
(Reportage de Mathieu Rosemain et Gwenaelle Barzic; édité par Sudip Kar-Gupta)