Les fans français de Michael Jackson poursuivent les accusateurs de Leaving Neverland

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AFP
Trois clubs de supporters de Michael Jackson en France ont entamé des procédures judiciaires contre les hommes qui ont accusé la défunte star de les avoir maltraités dans un documentaire.
Les affirmations de James Safechuck et de Wade Robson, qui affirment avoir été victimes d’abus sexuels commis par Jackson dans son enfance, sont à la base de Leaving Neverland de HBO.
Les groupes communautaires Michel Jackson, MJ Street et On the Line ont poursuivi les hommes en justice à Orléans, dans le nord de la France.
Contrairement aux lois britannique et américaine, les lois françaises sur la diffamation prolongent la diffamation au-delà de la mort.
Selon Reuters, le tribunal a annoncé qu'un jugement serait rendu le 4 octobre.
Dans Leaving Neverland, réalisé par le cinéaste britannique Dan Reed, Safechuck et Robson se disent tous les deux aimés par le chanteur décédé dans les années 1990 et étaient comblés de cadeaux et d'affection avant le début des abus sexuels.
À la suite du documentaire diffusé sur la chaîne M6 en France, certaines stations de radio ont cessé de jouer de la musique et la marque de mode Louis Vuitton a retiré des articles sur le thème de Jackson de sa collection 2019 pour hommes.
L'avocat des supporters, Emmanuel Ludot, a déclaré que les accusations – diffusées au Royaume-Uni sur Channel 4 – constituaient un "véritable lynchage" de Jackson, décédé en 2009.
Les groupes de supporters recherchent des dommages-intérêts symboliques d'un euro (90p) chacun.
En 2014, M. Ludot a représenté la communauté Michael Jackson lorsque celle-ci a obtenu un euro de dommages-intérêts d'un médecin privé, le médecin privé de la pop star, Conrad Murray, pour sa part dans la mort de Jackson.
"En France, vous ne pouvez pas souiller l’image des morts", a déclaré M. Ludot. "Il y a des souffrances morales et émotionnelles. Et quand il y a des souffrances, il y a compensation. C'est très simple."
La procédure a été accueillie par la succession de Michael Jackson.
Dans un communiqué publié dans le New York Post, il a déclaré qu'il "soutenait pleinement les efforts de M. Ludot en faveur de Michael et de ses fans bien-aimés en France et dans le monde – que la vérité prévaudra en définitive".
Le domaine espérait, a-t-il déclaré, "qu'une victoire en France alimentera bientôt un mouvement aux États-Unis pour enfin explorer les modifications de la loi afin de protéger les défunts contre la diffamation".
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