Les antisémites prennent pour cible une école juive française dans un scandale de fraude
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Une enquête sur la fraude en France a impliqué une école juive près de Paris, déclenchant une explosion de sentiments antisémites en ligne.
Un superviseur, une femme dans la trentaine et un élève de l'école Ozar-Hatorah à Creteil ont été mis en accusation à la suite d'une enquête du ministère de l'Éducation révélant que des élèves avaient peut-être perdu des sujets devant être couverts lors d'un examen du baccalauréat Le parisien rapporté la semaine dernière. Un quatrième suspect, un étudiant, a été libéré.
Le superviseur avait été chargé d’empêcher la fraude de tricher à l’école juive, qui affiche certaines des meilleures notes de test en France.
La nouvelle de cette arrestation a déclenché un "torrent d'antisémitisme en ligne au moment même où l'Assemblée nationale étudiait une législation pour lutter contre la haine en ligne", a déclaré lundi le journaliste Frédéric Metezeau. France Inter radio.
"Il ya les tropes antisémites habituels," ils sont protégés, la justice fermera le dossier ", et" il n’est pas étonnant que ce lycée ait de bons scores ", a-t-il noté.
Simone Rodan-Benzaquen, directrice du bureau européen du Comité juif américain, a publié sur Twitter plusieurs exemples de ce genre de rhétorique.
«Nous savions que cela allait arriver», a-t-elle écrit. «Toute occasion servira à la propagation de la haine antisémite. Et ce cas de fraude dans les examens finaux ne fait pas exception. ”
Un projet de loi débattu au Parlement français donne aux plateformes comme Twitter et Facebook 24 heures pour supprimer les discours de haine signalés ou faire face à d’énormes amendes.