Le Premier ministre italien soutient l’achèvement de la liaison ferroviaire avec la France
Reuters ROME (Reuters) – Le Premier ministre italien Giuseppe Conte a déclaré mardi que le blocage d'une liaison ferroviaire avec la France coûterait plus cher à l'Italie que la réalisation de l'infrastructure, en prenant position sur une question qui divise la coalition gouvernementale depuis des mois.
Ses remarques ont été considérées comme un revers pour le 5 étoiles, le plus grand parti de la coalition au pouvoir, qui s'est longtemps opposé au projet, arguant que l'Italie devrait se concentrer sur la modernisation du réseau de transport existant.
Le dirigeant du 5 étoiles, Luigi Di Maio, a déclaré dans un communiqué qu'il envisageait de s'opposer au projet.
Les commentaires de Conté ont été une bonne nouvelle pour la Ligue d'extrême droite, membre junior de la coalition et qui a toujours soutenu le projet. Le chef de la Ligue, Matteo Salvini, a déclaré que le Treno Alta Velocita (TAV) irait de l’avant et appelait à la reprise des travaux sur d’autres projets en attente.
Conté, qui n'est membre d'aucun des partis au pouvoir, mais se rapproche davantage du 5 étoiles, avait émis des doutes sur la validité de cette entreprise.
Mardi, Conté a reconnu son changement de cœur, en expliquant que cela était dû aux nouvelles offres financières de Bruxelles et de Paris qui avaient rendu l'achèvement de l'infrastructure moins coûteux pour l'Italie.
"Compte tenu de ces nouveaux financements, bloquer le TAV coûterait beaucoup plus cher que de le terminer", a déclaré Conte dans un communiqué publié avant la fin du vendredi, vendredi, par l'UE pour reporter le projet, après des retards principalement causés par des conflits internes au sein de la décision italienne coalition.
Dans un message vidéo publié sur Facebook, Conte a déclaré que l'Union européenne fournirait plus de fonds que prévu initialement pour compléter le TAV, destiné à relier la ville française de Lyon à Turin, dans le nord de l'Italie, et comprenant un tunnel de 58 kilomètres traversant la ville. Alpes.
Il a également ajouté que les coûts pour l'Italie pourraient encore baisser, après des entretiens avec la France qui cofinance l'infrastructure.