La France prête à réduire la participation de Renault pour renforcer son accord avec Nissan: l'AFP
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Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que la France était prête à réduire sa participation dans Renault SA afin de renforcer le partenariat de Renault avec Nissan Motor Co, selon un tweet de l'AFP publié samedi.
REUTERS: Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que la France était prête à réduire sa participation dans Renault SA afin de consolider le partenariat de Renault avec Nissan Motor Co, a rapporté samedi l'Agence France Presse (AFP).
Le Maire a déclaré que Paris, qui détient 15% du capital de Renault, pourrait envisager de réduire ce capital, si cela conduisait à une alliance "plus solide" entre les entreprises japonaise et française, a rapporté l'agence de presse française citant un entretien avec le ministre.
"Nous pouvons réduire la participation de l'État dans le capital de Renault. Ce n'est pas un problème tant que, à la fin du processus, nous avons un secteur automobile plus solide et une alliance plus solide entre les deux grands constructeurs automobiles Nissan et Renault", il a dit à l'AFP.
Le Maire avait précédemment déclaré que le gouvernement français était ouvert à des rapprochements impliquant Renault tant que les intérêts industriels français seraient protégés, et envisagerait tout accord entre Renault et Fiat Chrysler qui respecterait l'alliance du cabinet français avec son partenaire japonais Nissan.
Fiat a abandonné jeudi son offre de fusion de 35 milliards de dollars pour Renault, accusant la politique française d'avoir annulé ce qui aurait pu être un accord historique pour créer le troisième constructeur automobile mondial derrière les constructeurs japonais Toyota Motor Corp et allemand Volkswagen.
Le gouvernement français a bien accueilli le plan de fusion, mais a trop joué pour faire valoir une série de garanties et de concessions qui ont finalement épuisé la patience de FCA, ont indiqué des sources à Reuters.
Renault et Nissan n'étaient pas immédiatement disponibles pour répondre à une demande de commentaire.
(Reportage de Mekhla Raina à Bengaluru; édité par Richard Pullin et Elaine Hardcastle)