Ian Bailey ne devrait plus être extradé à la suite de la condamnation française
La décision d'un tribunal parisien selon laquelle Ian Bailey est coupable du meurtre de Sophie Toscan du Plantier à l'ouest de Cork en 1996 ne signifie probablement pas qu'il puisse être extradé, selon un expert du droit de l'extradition.
Si un mandat d’arrêt européen pouvait être émis contre M. Bailey, la Cour suprême a déjà statué qu’il ne pouvait être extradé. La décision par contumace du tribunal de Paris n'a pas, à elle seule, modifié la situation, selon un avocat spécialisé dans l'extradition qui n'a pas voulu être nommé.
court Suprème
En 2012, la Cour suprême a statué que l'Irlande ne pouvait extrader M. Bailey vers la France afin qu'il soit jugé pour un crime qui n'avait pas eu lieu dans ce pays. Il ne pouvait extrader qu'un citoyen irlandais pour qu'il soit jugé pour un prétendu crime extraterritorial (c'est-à-dire pas en France), et M. Bailey était anglais.
Le fait que M. Bailey soit maintenant reconnu coupable en France et que tout nouveau mandat serait fondé sur une condamnation plutôt que sur le désir de poursuivre en justice ne modifierait pas l’effet de la décision de la Cour suprême, a déclaré l’avocat.
Cependant, une récente modification de la loi pourrait avoir ouvert la voie à l'extradition de personnes «résidant habituellement» dans l'État. Cela pourrait signifier que la porte est maintenant "un peu plus ouverte" en termes d'extradition de M. Bailey, a déclaré la source. M. Bailey a nié à plusieurs reprises toute implication dans le meurtre.