France: la police anti-émeute utilise des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants du 14 juillet | Nouvelles du monde
La police anti-émeute française a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants masqués des Champs-Élysées après le défilé militaire annuel du 14 juillet se terminant à Paris.
Quelques dizaines d'hommes – certains masqués et vêtus de noir – tentèrent brièvement de bloquer les routes proches de l'Arc de Triomphe en faisant glisser des barrières de sécurité en métal et en mettant le feu aux poubelles.
Les escarmouches ont pris fin rapidement, mais elles constituent les pires affrontements entre la police anti-émeute et des manifestants masqués dans le centre de Paris depuis le mois de mars. Les hommes impliqués ne portaient pas les gilets jaunes de signature du parti anti-gouvernement gilets jaunes manifestations des huit derniers mois.
Alors que la police se précipitait dans les rues autour des Champs-Élysées, des acheteurs et des touristes fuyant les gaz lacrymogènes ont été vus. La police anti-émeute a dégagé les routes et pris position dans les rues principales. Le calme a été rétabli.
Plus tôt dimanche matin, avant le traditionnel défilé militaire annuel, quelque 152 personnes – y compris des manifestants portant un gilet jaune – ont été arrêtées alors qu'elles tentaient d'organiser une manifestation séparée.
Jérôme Rodrigues et Maxime Nicolle faisaient partie des personnes arrêtées par la police et brièvement placées en garde à vue. Les deux hommes sont des personnalités du mouvement de contestation gilets jaunes, qui avait commencé comme une révolte contre la taxe sur les carburants en novembre 2018 et qui se poursuivait comme une manifestation anti-gouvernementale. Bien que le nombre de personnes participant aux marches hebdomadaires du samedi gilets jaunes dans les villes françaises ait diminué, le mouvement est toujours actif. L’avocat de Rodrigues, Arié Alimi, a déclaré à l’AFP que son arrestation par la police revenait à «arrêter des opposants politiques».
La sécurité était renforcée pour la fête nationale du 14 juillet qui commémore l'assaut de la forteresse de la Bastille à Paris, en 1789, pendant la Révolution française.
Personne avec un gilet jaune n'avait été autorisé à regarder le défilé devant les barrières de la police. Quelques-uns s'étaient glissés dans la foule et avaient à la place gonflé des ballons jaunes. Certains avaient sifflé et moqué le président français Emmanuel Macron alors qu'il parcourait les Champs-Élysées dans un véhicule militaire à toit ouvert.